Justhom est bien connu des lecteurs du Monde Libertaire et des livres des Éditions libertaires.
Quittant la Bretagne dés l’âge de 14 ans, il a bourlingué sur les mers pendant 15 ans jusqu’en 1973.
Entré tout jeune au parti communiste, il en est rapidement sorti car ”il avait l’esprit critique”.
Il s’est construit à travers de nombreuses rencontres dans différents pays du monde avec des individus dont le quotidien était le plus souvent la misère, l’exploitation, la privation des libertés.
”C’est ainsi que tout naturellement, je suis devenu un révolté et que j’ai choisi de dénoncer toutes ces injustices par l’écriture. C’est également pour toutes ces raisons que j’ai rejoint le rang des anarchistes car, ils ont un idéal de société au sein de laquelle les peuples seraient seuls décisionnaires et acteurs de leur vie.”
Ainsi, il n’a cessé de naviguer entre engagement militant et réflexion critique.
Pour son premier opuscule en 2009, Quand Marx, Engels, Lénine flinguaient les anarchistes, il a choisi de signer avec le nom de jeune fille de sa mère : ”Je trouve que c’est un joli nom « un homme juste »”.
Dans les ouvrages qui suivent, il livre ses coups de gueule contre toutes les formes d’autorité, d’injustice et d’hypocrisie. De l’émancipation des femmes à la mémoire du 1er Mai et au colonialisme il appelle à la lutte, à la solidarité et à l’intransigeance : ”Personne ne sera libre tant qu’un autre humain ne le sera pas”.
Coups de gueule, sorti en août dernier, retrace son itinéraire et ses combats qu’il partagera avec nous dans le rubrique ”Tranches de vie”.
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Pierre Bance publie aux Éditions Noir & Rouge un livre qui fera référence :
La Grande Fédération - Démocratie directe et vie fédérale
Le moment est venu de passer à l’offensive, d’envisager les solutions pouvant provoquer le basculement vers le communalisme et le fédéralisme libertaire :
”Partout sur la planète, dans les villes comme dans les campagnes, des femmes et des hommes cherchent à changer le monde en décolonisant leur imaginaire de l’aliénation étatique et marchande. Tous placent la démocratie directe comme mode d’organisation”.
L’intérêt et la densité de cet ouvrage nécessitent plusieurs émissions.
Après celles du 29 septembre, des 13 et 27 octobre, le thème sera ”Les institutions de la Grande Fédération”. La première phrase de cette partie, ”Un programme politique n’a de valeur que lorsque, sortant des généralités vagues, il détermine bien précisément les institutions qu’il propose à la place de celles qu’il veut renverser ou réformer”, est de Michel Bakounine.
- L’auto-administration et la fin de l’État
Les nouvelles institutions, gérant à la fois le législatif et l’exécutif, sont fondées sur les communes autonomes qui se fédèrent à plusieurs niveaux, adaptés géographiquement et démographiquement ; par exemple, les communautés zapatistes fonctionnent avec 3 niveaux, qu’elles sont en train de porter à 5. Sont appliqués les principes de la démocratie directe : mandatement, contrôle et révocabilité des délégués, recherche du consensus, commissions de conciliation...
- L’autogestion et la fin du Capital
La participation aux décisions de l’entreprise, choix sur l’organisation du travail, solutions pour produire des biens et services utiles pour la collectivité dans le cadre du mandat donné par la société auto-administrée, engage un processus de développement de l’intelligence collective.
Dans chaque entreprise, des conseils d’atelier ou de bureau désignent le conseil d’autogestion qui
se fédère par branche professionnelle et par niveau géographique.
Pour assurer un partage social égalitaire des richesses produites, la monnaie est supprimée, remplacée par des unités de consommation, non cessibles, touchées par chacun.
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10 novembre 2025 Liberthèmes
Le 5 octobre avait lieu le ”Salon du livre anarchiste” à Merlieux (Aisne) avec une importante fréquentation. Radio libertaire a enregistré deux interventions suivies de réponses aux questions :
- Gérard Mordillat a évoqué un événement important de l’Allemagne du seizième siècle, qui a fait l’objet d’un roman paru en 2024 : Les Exaltés.
Accablés par la misère, menés par le moine Thomas Münzer, des dizaines de milliers de paysans pillent les monastères, libèrent les nonnes et incendient les châteaux.
- Louis Armel, libraire et animateur de la maison d’édition indépendante ”La Lucarne des Ecrivains”, a lu des poèmes de Ziad Medoukh qui vit à Gaza et a publié récemment Cri d’amour pour Gaza - 50 poèmes de Gaza, de Palestine pour la vie, l’espoir, la paix et la solidarité, en plein carnage. Il exprime le rêve fabuleux de revivre dans un pays libre et heureux, ou d’y mourir...
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03 novembre 2025 Liberthèmes
Lors des rencontres organisées mi-août dans la salle des fêtes de Caulnes (Côtes d’Armor) par plusieurs groupes de la Fédération anarchiste, la conférence-débat du vendredi soir a vivement intéressé les très nombreux présents : le sujet était l’Intelligence artificielle (IA) abordé par Patrick, qui connaît parfaitement ce domaine depuis l’origine.
La croissance exponentielle des investissements dans de nombreux pays commence à générer diverses applications. Les premiers intéressés sont bien sûr les armées et les forces sécuritaires (drones, avions sans pilote, reconnaissance faciale...).
Patrick a montré en quoi l’utopie de remplacer l’humain par des machines a toutes les chances de virer au cauchemar, conduisant à une vraie dystopie si nous ne réagissons pas rapidement.
Radio libertaire était présente et a enregistré l’exposé et les réponses aux nombreuses questions de la salle.
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